L'instrument le plus grand, le plus gros, le plus grave de tout l'orchestre est aussi le plus puissant, le plus beau, le plus indispensable, dit d'abord le contrebassiste. Mais bientôt l'éloge pompeux de cette encombrante compagne qui occupe toute sa vie laisse transparaître les frustrations et les rancoeurs du musicien et de l'homme. Peu à peu, il la dénigre, l'insulte, il la maudit, il se révolte, il devient fou. Comme le héros du Parfum, comme celui du Pigeon, le personnage qui monologue ici incarne une solitude extrême, exemplaire, métaphysique - et dont Patrick Süskind, avec le prodigieux talent qu'on lui connaît, parvient cette fois à nous faire rire aux larmes. La pièce tient l'affiche depuis des années en Allemagne.
Localisation | Collection | Cote | Code barres | Situation | Date de retour |
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1er étage | Théâtre (textes) | T/SUS | C0000814336 | Empruntable | - |
Le monologue théâtral d'un contrebassiste qui fait d'abord l'éloge de son instrument mais qui doucement en vient à le dénigrer. Une relation amour-haine qui met en évidence la misère affective et sociale d'un être.