Contient :
1 vol. (144 p.) ; ill. ; 32 cm
Langue originale :
allemand
Titre autre :
Gilgamesh, 2018, Adaptation
Notes :
La Revue des livres pour enfants. La Revue des livres pour enfants. Sélection annuelle. À partir de 15 ans. À partir de 13 ans
Notes :
La tablette en argile mésopotamienne est-elle soluble dans la case BD ? L'artiste allemand a mené toute une réflexion (qu'il nous livre dans sa postface) longue, méthodique et exigeante, pour aboutir à un résultat époustouflant qui colle au plus près de la légende. Nous sommes 3000 ans avant Jésus Christ entre le Tigre et l'Euphrate, un vent chaud et sec soulève des volutes de sable, emprisonnées entre les pages du livre, et voilà que s'avance Gilgamesh, souverain d'Uruk. L'auteur a volontairement choisi un style ornemental, sculpté, mettant en scène des personnages vus exclusivement de face ou de profil à la manière des statues ou bas-reliefs qu'il réinterprète magistralement (même s'il introduit dans sa proposition un brin de perspective qui dynamise et modernise). Le récit est découpé en 12 chapitres (qui reprennent les 12 tablettes découvertes au XIXe siècle par un archéologue anglais même si la dernière est un ajout bien postérieur datant de la même époque). La première partie du récit met l'accent sur l'amitié entre Gilgamesh, roi tempétueux, bagarreur qui se comporte en tyran et Enkidu, l'homme sauvage rendu à la civilisation. Dans une seconde partie, le héros, détruit par la mort de son ami, part en quête de la vie sans fin. En fil rouge de l'histoire, une réflexion sur la condition de mortel que Gilgamesh finira par accepter : lorsqu'il devient un homme sage, capable de guider son peuple justement et sereinement, n'atteint-il pas ainsi une forme d'éternité ?.
Mis en cases BD, l'épopée du légendaire Gilgamesh, souverain d'Uruk. La première partie du récit met l'accent sur l'amitié entre ce roi tempétueux, bagarreur qui se comporte en tyran et Enkidu, l'homme sauvage ramené à la civilisation. Dans une seconde partie, le héros, détruit par la mort de son ami, part en quête de la vie sans fin. Un récit puissant et un dessin impressionnant, tout en noir et ocre, inspiré des statues et bas-reliefs de l'époque, qui nous transmet une part d'éternité.