Quand l'inspecteur Simon Urqhart se réveille le 9 juillet, il ne sait pas encore qu'il va passer une journée extraordinaire. Plus aucun crime, aucune violence, aucun meurtre ou mort par crise cardiaque. La trêve de ces vies fauchées, de ces existences détruites durera un temps indéfini. C'est ce que cherchent à savoir Simon et Mandy, sa petite amie journaliste. Electre 2016
Localisation | Collection | Cote | Code barres | Situation | Date de retour |
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1er étage | Roman | R/PAK | C2100008299 | Empruntable | - |
« La trêve », c’est l’histoire de ce jour où les Etats-Unis se réveillent en découvrant que la mort, les crimes, les accidents n’existent plus. On assiste ainsi à une succession de scènes avec des personnages en situation de commettre ou de subir des violences, qui n’auront finalement pas lieu. C’est en fait très déroutant, car même s’il n’y a pas de passage à l’acte, la violence est là, omniprésente, en filigrane. On voit se dérouler les mécanismes de la violence, on suit les méandres de l’âme humaine dans toute sa noirceur, et le lecteur est pris au jeu de ces montagnes russes émotionnelles : angoisse (va-t-il/elle le faire ?), puis soulagement, puis de nouveau angoisse avec la scène suivante. Une histoire captivante, avec une analyse très intéressante mais assez perturbante de la violence humaine.
Ecoutez Saïdeh Pakravan dans cet entretien au sujet de "La trêve".