Contient :
1 vol. (187 p.) ; 21 cm
Notes :
La Revue des livres pour enfants. La Revue des livres pour enfants. Sélection annuelle. À partir de 13 ans
Notes :
Un roman très spécial, superbement écrit que l'on garde longtemps en soi, que l'on rumine, qui questionne et bouleverse. Elfie, 18 ans, trouve un petit boulot d'été, qui finira par durer, dans un parc océanographique. Cela s'est fait par hasard. Ainsi, elle va pénétrer sans aucun a priori dans un monde qui lui est totalement inconnu et dont elle nous raconte tout. Elle va très vite prendre du galon, passant de réceptionniste à soigneuse auprès des manchots, puis auprès de la pièce maîtresse du parc, l'orque Titan. Bien sûr, le vrai héros du livre c'est lui. Lorsque les pages se teintent de noir et que l'écriture devient blanche, c'est Titan qui s'adresse à nous. Une étrange poésie émerge alors. Son récit aurait pu s'écrire sur des pages rouges comme le sang versé : son immense et indescriptible douleur est insupportable. Depuis tout petit, enlevé brutalement à sa mère, il a supporté la cruauté incommensurable de l'homme mais personne ne l'entend. Pourtant il a des choses à dire et c'est le lecteur, abasourdi, qui reçoit en pleine face son cri, comme pris en étau entre le malaise grandissant d'Elfie et le désespoir de Titan. La pression se fait de plus en plus forte, l'asphyxie est proche. Mais le talent de la romancière, au-delà de son écriture, parfaite, est d'offrir une échappatoire à son lecteur. Croire, savoir que les choses peuvent changer. On reprend sa respiration mais rien ne sera plus comme avant. Un roman important pour rendre compte de ce que l'homme a pu (et continue de) faire de pire. Un roman qui construit..
Un roman très spécial, superbement écrit que l'on garde longtemps en soi, qui questionne et bouleverse. Un roman qui nous jette en pleine face la douleur indescriptible de l'orque Titan, détenu depuis tout petit dans un parc océanographique. Lorsque les pages se teintent de noir et que l'écriture devient blanche, c'est Titan qui s'adresse à nous. Une étrange poésie émerge alors. Un roman important, pour rendre compte de ce que l'homme a pu (et continue de) faire de pire. Un roman qui construit.